Kritische Edition der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | Diplomatische Übertragung der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | |||
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SCÈNE XV
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SCENE XV.
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Figaro, Marceline.
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FIGARO, MARCELINE.
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Figaro
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FIGARO.
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Eh bien, ma mère ?
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Hé bien, ma mère !
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Marceline
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MARCELINE.
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Eh bien, mon fils ?
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Hé bien, mon fils !
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Figaro, comme étouffé.
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FIGARO, comme étouffé.
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Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
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Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
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Marceline
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MARCELINE.
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« Il y a des choses » ! hé, qu'est-ce qu'il y a ?
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Il y a des choses ! hé ! qu'est-ce qu'il y a ?
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Figaro, les mains sur la poitrine.
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FIGARO, les mains sur la poitrine.
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Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là comme un plomb.
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Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là
comme un plomb. |
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Marceline, riant.
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MARCELINE, riant.
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gonflé ? une épingle a tout fait partir ! |
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Figaro, furieux.
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FFIGARO furieux.
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ramassée !… |
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Marceline, rappelant ce qu'il a dit.
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MARCELINE, rappelant ce qu'il a dit.
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« La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… »
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La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philo-
sophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… |
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Figaro, vivement.
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FIGARO, vivement.
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Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! Si mon mariage est assez fait pour légitimer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner…
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Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le
plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! si mon mariage est assez fait pour légi- timer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner… |
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Marceline
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MARCELINE.
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prouvé, dis-moi, que c'est toi qu'elle joue, et non le Comte ? L'as-tu étudiée de nouveau, pour la condamner sans appel ? sais-tu si elle se rendra sous les arbres, à quelle intention elle y va, ce qu'elle y dira, ce qu'elle y fera ? je te croyais plus fort en jugement. |
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Figaro, lui baisant la main avec respect.
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FIGARO, lui baisant la main avec respect.
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raison ! mais accordons, maman, quelque chose à la nature ; on en vaut mieux après. Examinons en effet, avant d'accuser et d'agir. Je sais où est le rendez-vous. Adieu, ma mère. |
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(Il sort.)
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(Il sort.)
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SCÈNE XVI
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FSCENE XVI.
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Marceline, seule.
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MARCELINE seule.
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veillons sur les voies de Suzanne ; ou plutôt avertissons-la ; elle est si jolie créature ! Ah ! quand l'intérêt personnel ne nous arme pas les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, ce terrible… (en riant) et pourtant un peu nigaud de sexe masculin. |
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(Elle sort.)
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(Elle sort.)
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Fin du quatrième acte.
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Fin du quatrième Acte.
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