Kritische Edition der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | Diplomatische Übertragung der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | |||
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SCÈNE XIII
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FSCENE XIII.
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Figaro, Marceline.
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FIGARO, MARCELINE.
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Figaro
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FIGARO.
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Quel excès d'attention pour sa femme ! (Il veut sortir.)
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Quel excès d'attention pour sa femme ! (Il veut sortir.)
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Marcelinel'arrête.
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MARCELINE l'arrête.
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Deux mots, mon fils. Je veux m'acquitter avec toi : un sentiment mal dirigé m'avait rendue injuste envers ta charmante femme : je la supposais d'accord avec le Comte, quoique j'eusse appris de Bazile qu'elle l'avait toujours rebuté.
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Deux mots, mon fils. Je veux m'acquitter avec toi :
un sentiment mal dirigé m'avait rendue injuste envers ta charmante femme : je la supposais d'accord avec le Comte, quoique j'eusse appris de Bazile qu'elle l'avait toujours rebuté. |
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Figaro
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FIGARO.
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Vous connaissiez mal votre fils, de le croire ébranlé par ces impulsions féminines. Je puis défier la plus rusée de m'en faire accroire.
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Vous connaissiez mal votre fils, de le croire ébranlé
par ces impulsions féminines. Je puis défier la plus rusée de m'en faire accroire. |
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Marceline
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MARCELINE.
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Il est toujours heureux de le penser, mon fils ; la jalousie…
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Il est toujours heureux de le penser, mon fils ; la
jalousie… |
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Figaro
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FIGARO.
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…N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou. Oh ! j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne doit me tromper un jour, je lui pardonne d'avance ; elle aura longtemps travaillé… (Il se retourne et aperçoit Fanchette qui cherche de côté et d'autre.)
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…N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la
maladie d'un fou. Oh ! j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne doit me tromper un jour, je lui pardonne d'avance ; elle aura long-temps travaillé… (Il se retourne et aperçoit Fanchette qui cherche de côté et d'autre.) |
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SCÈNE XIV
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FSCENE XIV.
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Figaro, Fanchette, Marceline.
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FIGARO, FANCHETTE, MARCELINE.
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Figaro
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FIGARO.
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Eeeh… ma petite cousine qui nous écoute !
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Eeeh… ma petite cousine qui nous écoute !
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Oh ! pour ça, non : on dit que c'est malhonnête.
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Oh ! pour ça non : on dit que c'est malhonnête.
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Figaro
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FIGARO.
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Il est vrai ; mais comme cela est utile, on fait aller souvent l'un pour l'autre.
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Il est vrai ; mais comme cela est utile, on fait aller
souvent l'un pour l'autre. |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Je regardais si quelqu'un était là.
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Je regardais si quelqu'un était là.
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Figaro
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FIGARO.
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Déjà dissimulée, friponne ! Vous savez bien qu'il n'y peut être.
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Déjà dissimulée, friponne ! vous savez bien qu'il n'y
peut être. |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Et qui donc ?
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Et qui donc ?
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Figaro
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FIGARO.
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Chérubin.
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Chérubin.
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Ce n'est pas lui que je cherche, car je sais fort bien où il est ; c'est ma cousine Suzanne.
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Ce n'est pas lui que je cherche, car je sais fort bien
où il est ; c'est ma cousine Suzanne. |
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Figaro
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FIGARO.
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Et que lui veut ma petite cousine ?
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Et que lui veut ma petite cousine ?
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Fanchette
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FANCHETTE.
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qu'une épingle que je veux lui remettre. |
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Figaro, vivement.
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FFIGARO, vivement.
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coquine ? à votre âge vous faites déjà un mét… (il se reprend, et dit d'un ton doux) Vous faites déjà très-bien tout ce que vous entreprenez, Fanchette ; et ma jolie cousine est si obligeante… |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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À qui donc en a-t-il de se fâcher ? Je m'en vais.
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A qui donc en a-t-il de se fâcher ? je m'en vais.
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Figaro, l'arrêtant.
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FIGARO, l'arrêtant.
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celle que Monseigneur t'a dit de remettre à Suzanne, et qui servait à cacheter un petit papier qu'il tenait ; tu vois que je suis au fait. |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Pourquoi donc le demander, quand vous le savez si bien ?
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Pourquoi donc le demander, quand vous le savez si
bien ? |
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Figaro, cherchant.
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FIGARO, cherchant.
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s'y est pris pour t'en donner la commission. |
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Fanchette, naïvement.
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FANCHETTE, naïvement.
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rends cette épingle à ta belle cousine, et dis-lui seulement que c'est le cachet des grands maronniers. |
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Figaro
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FIGARO.
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« Des grands… » ?
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Des grands ?…
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Fanchette
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FANCHETTE.
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« Maronniers. » Il est vrai qu'il a ajouté : « Prends garde que personne ne te voie. »
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Maronniers. Il est vrai qu'il a ajouté : prends garde que
personne ne te voie. |
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Figaro
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FFIGARO.
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Il faut obéir, ma cousine : heureusement personne ne vous a vue. Faites donc joliment votre commission ; et n'en dites pas plus à Suzanne que Monseigneur n'a ordonné.
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Il faut obéir, ma cousine : heureusement personne ne
vous a vue. Faites donc joliment votre commission ; et n'en dites pas plus à Suzanne que Monseigneur n'a ordonné. |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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Et pourquoi lui en dirais-je ? il me prend pour un enfant, mon cousin. (Elle sort en sautant.)
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Et pourquoi lui en dirais-je ? il me prend pour un
enfant, mon cousin. (Elle sort en sautant.) |
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SCÈNE XV
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SCENE XV.
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Figaro, Marceline.
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FIGARO, MARCELINE.
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Figaro
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FIGARO.
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Eh bien, ma mère ?
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Hé bien, ma mère !
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Marceline
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MARCELINE.
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Eh bien, mon fils ?
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Hé bien, mon fils !
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Figaro, comme étouffé.
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FIGARO, comme étouffé.
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Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
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Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
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Marceline
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MARCELINE.
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« Il y a des choses » ! hé, qu'est-ce qu'il y a ?
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Il y a des choses ! hé ! qu'est-ce qu'il y a ?
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|||
Figaro, les mains sur la poitrine.
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FIGARO, les mains sur la poitrine.
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|||
Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là comme un plomb.
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Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là
comme un plomb. |
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Marceline, riant.
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MARCELINE, riant.
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gonflé ? une épingle a tout fait partir ! |
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Figaro, furieux.
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FFIGARO furieux.
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ramassée !… |
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Marceline, rappelant ce qu'il a dit.
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MARCELINE, rappelant ce qu'il a dit.
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« La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… »
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La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philo-
sophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… |
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Figaro, vivement.
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FIGARO, vivement.
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Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! Si mon mariage est assez fait pour légitimer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner…
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Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le
plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! si mon mariage est assez fait pour légi- timer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner… |
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Marceline
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MARCELINE.
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prouvé, dis-moi, que c'est toi qu'elle joue, et non le Comte ? L'as-tu étudiée de nouveau, pour la condamner sans appel ? sais-tu si elle se rendra sous les arbres, à quelle intention elle y va, ce qu'elle y dira, ce qu'elle y fera ? je te croyais plus fort en jugement. |
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Figaro, lui baisant la main avec respect.
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FIGARO, lui baisant la main avec respect.
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raison ! mais accordons, maman, quelque chose à la nature ; on en vaut mieux après. Examinons en effet, avant d'accuser et d'agir. Je sais où est le rendez-vous. Adieu, ma mère. |
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(Il sort.)
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(Il sort.)
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SCÈNE XVI
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FSCENE XVI.
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Marceline, seule.
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MARCELINE seule.
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veillons sur les voies de Suzanne ; ou plutôt avertissons-la ; elle est si jolie créature ! Ah ! quand l'intérêt personnel ne nous arme pas les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, ce terrible… (en riant) et pourtant un peu nigaud de sexe masculin. |
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(Elle sort.)
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(Elle sort.)
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|||
Fin du quatrième acte.
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Fin du quatrième Acte.
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