Kritische Edition der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | Diplomatische Übertragung der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | |||
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SCÈNE X
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SCENE X.
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Tous les acteurs précédents, excepté la Comtesse et Suzanne; Bazile tenant sa guitare; Grippe-Soleil.
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TOUS LES ACTEURS PRÉCÉDENTS, excepté la Comtesse
et Suzanne; BAZILE tenant sa guitare, GRIPE- SOLEIL. |
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Bazileentre en chantant sur l'air du vaudeville de la fin (air noté):
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BAZILE entre en chantant sur l'air du Vaudeville/de la fin. (Air noté.)
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Cœurs sensibles, cœurs fidèles,
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"Cœurs sensibles, cœurs fidèles,
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Qui blâmez l'amour léger,
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Qui blâmez l'Amour léger,
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Cessez vos plaintes cruelles :
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Cessez vos plaintes cruelles ;
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Est-ce un crime de changer ?
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Est-ce un crime de changer ?
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Si l'Amour porte des ailes,
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Si l'Amour porte des ailes,
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N'est-ce pas pour voltiger ?
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N'est-ce pas pour voltiger ?
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N'est-ce pas pour voltiger ?
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N'est-ce pas pour voltiger ?
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N'est-ce pas pour voltiger ?
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N'est-ce pas pour voltiger ?"
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Figaros'avance à lui.
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FIGARO s'avance à lui.
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Oui, c'est pour cela justement qu'il a des ailes au dos ; notre ami, qu'entendez-vous par cette musique ?
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Oui, c'est pour cela justement qu'il a des ailes au
dos ; notre ami, qu'entendez-vous par cette musique ? |
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Bazile, montrant Grippe-Soleil.
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BAZILE, montrant Gripe-Soleil.
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|||
Qu'après avoir prouvé mon obéissance à Monseigneur en amusant monsieur, qui est de sa compagnie, je pourrai, à mon tour, réclamer sa justice.
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Qu'après avoir prouvé mon obéissance à Monseigneur,
en amusant Monsieur, qui est de sa compagnie, je pourrai à mon tour réclamer sa justice. |
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Grippe-Soleil
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FGRIPE-SOLEIL.
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Bah ! Monsigneu ! il ne m'a pas amusé du tout : avec leux guenilles d'ariettes…
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Bah ! Monsigneu ! il ne m'a pas amusé du tout : avec
leux guenilles d'ariettes… |
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Le Comte
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LE COMTE.
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Enfin que demandez-vous, Bazile ?
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Enfin, que demandez-vous, Bazile ?
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Bazile
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BAZILE.
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Ce qui m'appartient, Monseigneur, la main de Marceline ; et je viens m'opposer…
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Ce qui m'appartient, Monseigneur, la main de
Marceline ; et je viens m'opposer… |
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Figaros'approche.
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FIGARO s'approche.
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Y a-t-il longtemps que monsieur n'a vu la figure d'un fou ?
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Y a-t-il long-temps que Monsieur n'a vu la figure
d'un fou ? |
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Bazile
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BAZILE.
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Monsieur, en ce moment même.
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Monsieur, en ce moment même.
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Figaro
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FIGARO.
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Puisque mes yeux vous servent si bien de miroir, étudiez-y l'effet de ma prédiction. Si vous faites mine seulement d'approximer madame…
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Puisque mes yeux vous servent si bien de miroir,
étudiez-y l'effet de ma prédiction. Si vous faites mine seulement d'approximer Madame… |
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Bartholo, en riant.
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BARTHOLO, en riant.
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|||
Eh pourquoi ? laisse-le parler.
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Eh pourquoi ? laisse-le parler.
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Brid'oisons'avance entre deux.
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Brid'oisons'avance entre deux.
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Fau-aut-il que deux amis ?…
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Fau-aut-il que deux amis ?…
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Figaro
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FIGARO.
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Nous, amis !
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Nous amis !
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Bazile
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BAZILE.
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Quelle erreur !
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Quelle erreur !
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Figaro, vite.
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FIGARO, vîte.
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Parce qu'il fait de plats airs de chapelle ?
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Parce qu'il fait de plats airs de chapelle ?
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Bazile, vite.
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BAZILE, vîte.
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Et lui, des vers comme un journal ?
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Et lui, des vers comme un journal ?
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Figaro, vite.
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FFIGARO, vîte.
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Un musicien de guinguette !
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Un musicien de guinguette !
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Bazile, vite.
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BAZILE, vîte.
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Un postillon de gazette !
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Un postillon de gazette !
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Figaro, vite.
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FIGARO, vîte.
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Cuistre d'oratorio !
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Cuistre d'oratorio !
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Bazile, vite.
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BAZILE, vîte.
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Jockey diplomatique !
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Jockey diplomatique !
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Le Comte, assis.
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LE COMTE assis.
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Insolents tous les deux !
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Insolens tous les deux !
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Bazile
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BAZILE.
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Il me manque en toute occasion.
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Il me manque en toute occasion.
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Figaro
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FIGARO.
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C'est bien dit, si cela se pouvait !
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C'est bien dit, si cela se pouvait !
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Bazile
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BAZILE.
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Disant partout que je ne suis qu'un sot.
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Disant par-tout que je ne suis qu'un sot.
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Figaro
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FIGARO.
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Vous me prenez donc pour un écho ?
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Vous me prenez donc pour un écho ?
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Bazile
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BAZILE.
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Tandis qu'il n'est pas un chanteur que mon talent n'ait fait briller.
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Tandis qu'il n'est pas un chanteur que mon talent
n'ait fait briller. |
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Figaro
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FIGARO.
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Brailler.
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Brailler.
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Bazile
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BAZILE.
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Il le répète !
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Il le répète !
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Figaro
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FIGARO.
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Et pourquoi non, si cela est vrai ? es-tu un prince, pour qu'on te flagorne ? souffre la vérité, coquin ! puisque tu n'as pas de quoi gratifier un menteur ; ou si tu la crains de notre part, pourquoi viens-tu troubler nos noces ?
|
Et pourquoi non, si cela est vrai ? es-tu un prince,
pour qu'on te flagorne ? souffre la vérité, coquin ! puisque tu n'as pas de quoi gratifier un menteur : ou si tu la crains de notre part, pourquoi viens-tu troubler nos noces ? |
|||
Bazile, à Marceline.
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FBAZILE, à Marceline.
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|||
M'avez-vous promis, oui ou non, si dans quatre ans vous n'étiez pas pourvue, de me donner la préférence ?
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M'avez-vous promis, oui ou non, si dans quatre ans
vous n'étiez pas pourvue, de me donner la préférence ? |
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Marceline
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MARCELINE.
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À quelle condition l'ai-je promis ?
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A quelle condition l'ai-je promis ?
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Bazile
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BAZILE.
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Que si vous retrouviez un certain fils perdu, je l'adopterais par complaisance.
|
Que si vous retrouviez un certain fils perdu, je l'adop-
terais par complaisance. |
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Tous ensemble
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Tous ensemble.
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Il est trouvé.
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Il est trouvé.
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Bazile
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BAZILE.
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Qu'à cela ne tienne !
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Qu'à cela ne tienne.
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Tous ensemble, montrant Figaro.
|
Tous ensemble, montrant Figaro.
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Et le voici.
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Et le voici.
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Bazile, reculant de frayeur.
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BAZILE, reculant de frayeur.
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J'ai vu le diable !
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J'ai vu le diable !
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Brid'oison, à Bazile.
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Brid'oison, à Bazile.
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|||
Et vou-ous renoncez à sa chère mère !
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Et vou-ous renoncez à sa chère mère !
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Bazile
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BAZILE.
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Qu'y aurait-il de plus fâcheux que d'être cru le père d'un garnement ?
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Qu'y aurait-il de plus fâcheux que d'être cru le père
d'un garnement ? |
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Figaro
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FIGARO.
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|||
D'en être cru le fils ; tu te moques de moi !
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D'en être cru le fils ; tu te moques de moi !
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Bazile, montrant Figaro.
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BAZILE, montrant Figaro.
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|||
Dès que monsieur est de quelque chose ici, je déclare, moi, que je n'y suis plus de rien.
|
Dès que Monsieur est de quelque chose ici, je déclare,
moi, que je n'y suis plus de rien. |
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(Il sort.)
|
(Il sort.)
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SCÈNE XI
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FSCENE XI.
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Les acteurs précédents, excepté Bazile.
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LES ACTEURS PRÉCÉDENTS, excepté BAZILE.
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Bartholo, riant.
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BARTHOLO, riant.
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Ha ! ha ! ha ! ha !
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Ha ! ha ! ha ! ha !
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Figaro, sautant de joie.
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FIGARO, sautant de joie.
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|||
Donc à la fin j'aurai ma femme !
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Donc à la fin j'aurai ma femme !
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Le Comte, à part.
|
LE COMTE, à part.
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|||
Moi, ma maîtresse. (Il se lève.)
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Moi, ma maîtresse. (Il se lève.)
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Brid'oison, à Marceline.
|
Brid'oison, à Marceline.
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|||
Et tou-out le monde est satisfait.
|
Et tou-out le monde est satisfait.
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Le Comte
|
LE COMTE.
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|||
Qu'on dresse les deux contrats ; j'y signerai.
|
Qu'on dresse les deux contrats ; j'y signerai.
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|||
Tous ensemble
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Tous ensemble.
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|||
Vivat ! (Ils sortent.)
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Vivat ! (Ils sortent.)
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Le Comte
|
LE COMTE.
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|||
J'ai besoin d'une heure de retraite.
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J'ai besoin d'une heure de retraite.
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|||
(Il veut sortir avec les autres.)
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(Il veut sortir avec les autres.)
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SCÈNE XII
|
FSCENE XII.
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Grippe-Soleil, Figaro, Marceline, le Comte.
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GRIPE-SOLEIL, FIGARO, MARCELINE,
LE COMTE. |
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Grippe-Soleil, à Figaro.
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GRIPE-SOLEIL, à Figaro.
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|||
Et moi, je vas aider à ranger le feu d'artifice sous les grands maronniers, comme on l'a dit.
|
Et moi, je vas aider à ranger le feu d'artifice sous
les grands maronniers, comme on l'a dit. |
|||
Le Comterevient en courant.
|
LE COMTE revient en courant.
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|||
Quel sot a donné un tel ordre ?
|
Quel sot a donné un tel ordre ?
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|||
Figaro
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FIGARO.
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|||
Où est le mal ?
|
Où est le mal ?
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|||
Le Comte, vivement.
|
LE COMTE, vivement.
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|||
Et la Comtesse qui est incommodée, d'où le verra-t-elle, l'artifice ? C'est sur la terrasse qu'il le faut, vis-à-vis son appartement.
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Et la Comtesse, qui est incommodée, d'où le verra-
t-elle l'artifice ? c'est sur la terrasse qu'il le faut, vis-à-vis son appartement. |
|||
Figaro
|
FIGARO.
|
|||
Tu l'entends, Grippe-Soleil ? la terrasse.
|
Tu l'entends, Gripe-soleil ? la terrasse.
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|||
Le Comte
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LE COMTE.
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|||
Sous les grands maronniers ! belle idée ! (En s'en allant, à part.) Ils allaient incendier mon rendez-vous !
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Sous les grands maronniers ! belle idée ! (en s'en
allant, à part) Ils allaient incendier mon rendez-vous ! |
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SCÈNE XIII
|
FSCENE XIII.
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|||
Figaro, Marceline.
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FIGARO, MARCELINE.
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|||
Figaro
|
FIGARO.
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|||
Quel excès d'attention pour sa femme ! (Il veut sortir.)
|
Quel excès d'attention pour sa femme ! (Il veut sortir.)
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|||
Marcelinel'arrête.
|
MARCELINE l'arrête.
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|||
Deux mots, mon fils. Je veux m'acquitter avec toi : un sentiment mal dirigé m'avait rendue injuste envers ta charmante femme : je la supposais d'accord avec le Comte, quoique j'eusse appris de Bazile qu'elle l'avait toujours rebuté.
|
Deux mots, mon fils. Je veux m'acquitter avec toi :
un sentiment mal dirigé m'avait rendue injuste envers ta charmante femme : je la supposais d'accord avec le Comte, quoique j'eusse appris de Bazile qu'elle l'avait toujours rebuté. |
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Figaro
|
FIGARO.
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|||
Vous connaissiez mal votre fils, de le croire ébranlé par ces impulsions féminines. Je puis défier la plus rusée de m'en faire accroire.
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Vous connaissiez mal votre fils, de le croire ébranlé
par ces impulsions féminines. Je puis défier la plus rusée de m'en faire accroire. |
|||
Marceline
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MARCELINE.
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|||
Il est toujours heureux de le penser, mon fils ; la jalousie…
|
Il est toujours heureux de le penser, mon fils ; la
jalousie… |
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Figaro
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FIGARO.
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|||
…N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la maladie d'un fou. Oh ! j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne doit me tromper un jour, je lui pardonne d'avance ; elle aura longtemps travaillé… (Il se retourne et aperçoit Fanchette qui cherche de côté et d'autre.)
|
…N'est qu'un sot enfant de l'orgueil, ou c'est la
maladie d'un fou. Oh ! j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne doit me tromper un jour, je lui pardonne d'avance ; elle aura long-temps travaillé… (Il se retourne et aperçoit Fanchette qui cherche de côté et d'autre.) |
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SCÈNE XIV
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FSCENE XIV.
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|||
Figaro, Fanchette, Marceline.
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FIGARO, FANCHETTE, MARCELINE.
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|||
Figaro
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FIGARO.
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|||
Eeeh… ma petite cousine qui nous écoute !
|
Eeeh… ma petite cousine qui nous écoute !
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Fanchette
|
FANCHETTE.
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|||
Oh ! pour ça, non : on dit que c'est malhonnête.
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Oh ! pour ça non : on dit que c'est malhonnête.
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|||
Figaro
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FIGARO.
|
|||
Il est vrai ; mais comme cela est utile, on fait aller souvent l'un pour l'autre.
|
Il est vrai ; mais comme cela est utile, on fait aller
souvent l'un pour l'autre. |
|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
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|||
Je regardais si quelqu'un était là.
|
Je regardais si quelqu'un était là.
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|||
Figaro
|
FIGARO.
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|||
Déjà dissimulée, friponne ! Vous savez bien qu'il n'y peut être.
|
Déjà dissimulée, friponne ! vous savez bien qu'il n'y
peut être. |
|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
|
|||
Et qui donc ?
|
Et qui donc ?
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|||
Figaro
|
FIGARO.
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|||
Chérubin.
|
Chérubin.
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|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
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|||
Ce n'est pas lui que je cherche, car je sais fort bien où il est ; c'est ma cousine Suzanne.
|
Ce n'est pas lui que je cherche, car je sais fort bien
où il est ; c'est ma cousine Suzanne. |
|||
Figaro
|
FIGARO.
|
|||
Et que lui veut ma petite cousine ?
|
Et que lui veut ma petite cousine ?
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|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
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|||
|
qu'une épingle que je veux lui remettre. |
|||
Figaro, vivement.
|
FFIGARO, vivement.
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|||
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coquine ? à votre âge vous faites déjà un mét… (il se reprend, et dit d'un ton doux) Vous faites déjà très-bien tout ce que vous entreprenez, Fanchette ; et ma jolie cousine est si obligeante… |
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Fanchette
|
FANCHETTE.
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|||
À qui donc en a-t-il de se fâcher ? Je m'en vais.
|
A qui donc en a-t-il de se fâcher ? je m'en vais.
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|||
Figaro, l'arrêtant.
|
FIGARO, l'arrêtant.
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|||
|
celle que Monseigneur t'a dit de remettre à Suzanne, et qui servait à cacheter un petit papier qu'il tenait ; tu vois que je suis au fait. |
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Fanchette
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FANCHETTE.
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|||
Pourquoi donc le demander, quand vous le savez si bien ?
|
Pourquoi donc le demander, quand vous le savez si
bien ? |
|||
Figaro, cherchant.
|
FIGARO, cherchant.
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|||
|
s'y est pris pour t'en donner la commission. |
|||
Fanchette, naïvement.
|
FANCHETTE, naïvement.
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|||
|
rends cette épingle à ta belle cousine, et dis-lui seulement que c'est le cachet des grands maronniers. |
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Figaro
|
FIGARO.
|
|||
« Des grands… » ?
|
Des grands ?…
|
|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
|
|||
« Maronniers. » Il est vrai qu'il a ajouté : « Prends garde que personne ne te voie. »
|
Maronniers. Il est vrai qu'il a ajouté : prends garde que
personne ne te voie. |
|||
Figaro
|
FFIGARO.
|
|||
Il faut obéir, ma cousine : heureusement personne ne vous a vue. Faites donc joliment votre commission ; et n'en dites pas plus à Suzanne que Monseigneur n'a ordonné.
|
Il faut obéir, ma cousine : heureusement personne ne
vous a vue. Faites donc joliment votre commission ; et n'en dites pas plus à Suzanne que Monseigneur n'a ordonné. |
|||
Fanchette
|
FANCHETTE.
|
|||
Et pourquoi lui en dirais-je ? il me prend pour un enfant, mon cousin. (Elle sort en sautant.)
|
Et pourquoi lui en dirais-je ? il me prend pour un
enfant, mon cousin. (Elle sort en sautant.) |
|||
SCÈNE XV
|
SCENE XV.
|
|||
Figaro, Marceline.
|
FIGARO, MARCELINE.
|
|||
Figaro
|
FIGARO.
|
|||
Eh bien, ma mère ?
|
Hé bien, ma mère !
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|||
Marceline
|
MARCELINE.
|
|||
Eh bien, mon fils ?
|
Hé bien, mon fils !
|
|||
Figaro, comme étouffé.
|
FIGARO, comme étouffé.
|
|||
Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
|
Pour celui-ci !… il y a réellement des choses…
|
|||
Marceline
|
MARCELINE.
|
|||
« Il y a des choses » ! hé, qu'est-ce qu'il y a ?
|
Il y a des choses ! hé ! qu'est-ce qu'il y a ?
|
|||
Figaro, les mains sur la poitrine.
|
FIGARO, les mains sur la poitrine.
|
|||
Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là comme un plomb.
|
Ce que je viens d'entendre, ma mère, je l'ai là
comme un plomb. |
|||
Marceline, riant.
|
MARCELINE, riant.
|
|||
|
gonflé ? une épingle a tout fait partir ! |
|||
Figaro, furieux.
|
FFIGARO furieux.
|
|||
|
ramassée !… |
|||
Marceline, rappelant ce qu'il a dit.
|
MARCELINE, rappelant ce qu'il a dit.
|
|||
« La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philosophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… »
|
La jalousie ! oh, j'ai là-dessus, ma mère, une philo-
sophie… imperturbable ; et si Suzanne m'attrape un jour, je le lui pardonne… |
|||
Figaro, vivement.
|
FIGARO, vivement.
|
|||
Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! Si mon mariage est assez fait pour légitimer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner…
|
Oh, ma mère ! on parle comme on sent : mettez le
plus glacé des juges à plaider dans sa propre cause, et voyez-le expliquer la loi ! – Je ne m'étonne plus s'il avait tant d'humeur sur ce feu ! – Pour la mignonne aux fines épingles, elle n'en est pas où elle le croit, ma mère, avec ses maronniers ! si mon mariage est assez fait pour légi- timer ma colère, en revanche, il ne l'est pas assez pour que je n'en puisse épouser une autre, et l'abandonner… |
|||
Marceline
|
MARCELINE.
|
|||
|
prouvé, dis-moi, que c'est toi qu'elle joue, et non le Comte ? L'as-tu étudiée de nouveau, pour la condamner sans appel ? sais-tu si elle se rendra sous les arbres, à quelle intention elle y va, ce qu'elle y dira, ce qu'elle y fera ? je te croyais plus fort en jugement. |
|||
Figaro, lui baisant la main avec respect.
|
FIGARO, lui baisant la main avec respect.
|
|||
|
raison ! mais accordons, maman, quelque chose à la nature ; on en vaut mieux après. Examinons en effet, avant d'accuser et d'agir. Je sais où est le rendez-vous. Adieu, ma mère. |
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(Il sort.)
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(Il sort.)
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SCÈNE XVI
|
FSCENE XVI.
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Marceline, seule.
|
MARCELINE seule.
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|||
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veillons sur les voies de Suzanne ; ou plutôt avertissons-la ; elle est si jolie créature ! Ah ! quand l'intérêt personnel ne nous arme pas les unes contre les autres, nous sommes toutes portées à soutenir notre pauvre sexe opprimé, contre ce fier, ce terrible… (en riant) et pourtant un peu nigaud de sexe masculin. |
|||
(Elle sort.)
|
(Elle sort.)
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|||
Fin du quatrième acte.
|
Fin du quatrième Acte.
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