Kritische Edition der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | Diplomatische Übertragung der Vorlage von Beaumarchais, Kehl 1785 | |||
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SCÈNE XVIII
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FSCENE XVIII.
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Bartholo, Antonio, Suzanne, Figaro, Marceline, Brid’oison.
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BARTHOLO, ANTONIO, SUZANNE,
FIGARO, MARCELINE, BRID'OISON. |
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Antonio, voyant Figaro embrasser sa mère, dit à Suzanne.
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ANTONIO, voyant Figaro embrasser sa mère,/dit à Suzanne.
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Suzannese retourne.
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SUZANNE se retourne.
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J'en vois assez : sortons, mon oncle.
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J'en vois assez ; sortons, mon oncle.
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Figaro, l'arrêtant.
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FIGARO, l'arrêtant.
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Non, s'il vous plaît. Que vois-tu donc ?
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Non, s'il vous plaît. Que vois-tu donc ?
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Suzanne
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SUZANNE.
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Ma bêtise et ta lâcheté.
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Ma bêtise et ta lâcheté.
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Figaro
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FIGARO.
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Pas plus de l'une que de l'autre.
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Pas plus de l'une que de l'autre.
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Suzanne, en colère.
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SUZANNE en colère.
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Figaro, gaiement.
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FIGARO, gaiement.
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(Suzanne veut sortir, Figaro la retient.)
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(Suzanne veut sortir, Figaro la retient.)
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Suzannelui donne un soufflet.
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SUZANNE lui donne un soufflet.
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Vous êtes bien insolent d'oser me retenir !
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Vous êtes bien insolent d'oser me retenir !
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Figaro, à la compagnie.
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FIGARO, à la compagnie.
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t'en supplie, envisage bien cette chère femme-là. |
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Suzanne
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SUZANNE.
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Je la regarde.
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Je la regarde.
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Figaro
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FFIGARO.
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Et tu la trouves ?
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Et tu la trouves ?
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Suzanne
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SUZANNE.
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Affreuse.
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Affreuse.
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Figaro
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FIGARO.
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Et vive la jalousie ! elle ne vous marchande pas.
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Et vive la jalousie ! elle ne vous marchande pas.
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Marceline, les bras ouverts.
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MARCELINE, les bras ouverts.
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qui te tourmente est mon fils. |
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Suzannecourt à elle.
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SUZANNE court à elle.
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Vous sa mère ! (Elles restent dans les bras l'une de l'autre.)
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Vous sa mère ! (elles restent dans les bras l'une de
l'autre.) |
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Antonio
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ANTONIO.
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C'est donc de tout à l'heure ?
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C'est donc de tout à l'heure ?
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Figaro
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FIGARO.
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…Que je le sais.
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…Que je le sais.
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Marceline, exaltée.
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MARCELINE exaltée.
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Non, mon cœur entraîné vers lui ne se trompait que de motif ; c'était le sang qui me parlait.
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Non, mon cœur entraîné vers lui ne se trompait que
de motif ; c'était le sang qui me parlait. |
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Figaro
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FIGARO.
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Et moi le bon sens, ma mère, qui me servait d'instinct quand je vous refusais, car j'étais loin de vous haïr ; témoin l'argent…
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Et moi, le bon sens, ma mère, qui me servait d'ins-
tinct quand je vous refusais, car j'étais loin de vous haïr ; témoin l'argent… |
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Marcelinelui remet un papier.
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MARCELINE lui remet un papier.
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Suzannelui jette la bourse.
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SUZANNE lui jette la bourse.
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Prends encore celle-ci.
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Prends encore celle-ci.
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Figaro
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FIGARO.
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Grand merci.
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Grand merci.
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Marceline, exaltée.
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FMARCELINE exaltée.
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Fille assez malheureuse, j'allais devenir la plus misérable des femmes et je suis la plus fortunée des mères ! Embrassez-moi, mes deux enfants ; j'unis dans vous toutes mes tendresses. Heureuse autant que je puis l'être, ah ! mes enfants, combien je vais aimer !
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Fille assez malheureuse, j'allais devenir la plus misé-
rable des femmes, et je suis la plus fortunée des mères ! Embrassez-moi, mes deux enfans ; j'unis dans vous toutes mes tendresses. Heureuse autant que je puis l'être, ah ! mes enfans, combien je vais aimer ! |
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Figaro, attendri, avec vivacité.
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FIGARO attendri; avec vivacité.
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Arrête donc, chère mère ! arrête donc ! voudrais-tu voir se fondre en eau mes yeux noyés des premières larmes que je connaisse ? elles sont de joie, au moins. Mais quelle stupidité ! j'ai manqué d'en être honteux : je les sentais couler entre mes doigts, regarde ; (Il montre ses doigts écartés.) et je les retenais bêtement ! va te promener, la honte ! je veux rire et pleurer en même temps ; on ne sent pas deux fois ce que j'éprouve. (Il embrasse sa mère d'un côté, Suzanne de l'autre.)
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Arrête donc, chère mère ! arrête donc ! voudrais-tu
voir se fondre en eau mes yeux noyés des premières larmes que je connaisse ? elles sont de joie, au moins. Mais quelle stupidité ! j'ai manqué d'en être honteux : je les sentais couler entre mes doigts, regarde ; (il montre ses doigts écartés) et je les retenais bêtement ! vas te pro- mener la honte ! je veux rire et pleurer en même temps ; on ne sent pas deux fois ce que j'éprouve. (il embrasse sa mère d'un côté, Suzanne de l'autre.) |
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(Bartholo, Antonio, Suzanne, Figaro, Marceline, Brid'oison.)
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Bartholo.
Antonio. Suzanne. Figaro. Marceline. Brid'oison. |
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Marceline
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MARCELINE.
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Ô mon ami !
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O mon ami !
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Suzanne
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SUZANNE.
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Mon cher ami !
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Mon cher ami !
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Brid'oison, s'essuyant les yeux d'un mouchoir.
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Brid'oisons'essuyant les yeux d'un mouchoir.
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Eh bien ! moi ! je suis donc bê-ête aussi !
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Eh bien ! moi ! je suis donc bê-ête aussi !
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Figaro, exalté.
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FIGARO exalté.
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Chagrin, c'est maintenant que je puis te défier : atteins-moi, si tu l'oses, entre ces deux femmes chéries.
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Chagrin, c'est maintenant que je puis te défier ; atteins-
moi, si tu l'oses, entre ces deux femmes chéries. |
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Antonio, à Figaro.
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ANTONIO, à Figaro.
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Pas tant de cajoleries, s'il vous plaît. En fait de mariage dans les familles, celui des parents va devant, savez. Les vôtres se baillent-ils la main ?
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Pas tant de cajoleries, s'il vous plaît. En fait de mariage
dans les familles, celui des parens va devant, savez. Les vôtres se baillent-ils la main ? |
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Bartholo
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FBARTHOLO.
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Ma main ! puisse-t-elle se dessécher et tomber, si jamais je la donne à la mère d'un tel drôle !
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Ma main ! puisse-t-elle se dessécher et tomber, si jamais
je la donne à la mère d'un tel drôle ! |
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Antonio, à Bartholo.
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ANTONIO, à Bartholo.
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Vous n'êtes donc qu'un père marâtre ? (À Figaro.) En ce cas, not' galant, plus de parole.
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Vous n'êtes donc qu'un père marâtre ? (à Figaro)
En ce cas, not' galant, plus de parole. |
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Suzanne
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SUZANNE.
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Ah ! mon oncle…
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Ah ! mon oncle…
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Antonio
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ANTONIO.
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Irai-je donner l'enfant de not' sœur à sti qui n'est l'enfant de personne ?
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Irai-je donner l'enfant de not' sœur à sti qui n'est
l'enfant de personne ? |
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Brid'oison
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Brid'oison.
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Est-ce que cela-a se peut, imbécile ? on-on est toujours l'enfant de quelqu'un.
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Est-ce que cela-a se peut, imbécille ? on-on est tou-
jours l'enfant de quelqu'un. |
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Antonio
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ANTONIO.
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Tarare !… il ne l'aura jamais. (Il sort.)
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Tarare !… il ne l'aura jamais. (il sort.)
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SCÈNE XIX
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SCENE XIX.
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Bartholo, Suzanne, Figaro, Marceline, Brid’oison.
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BARTHOLO, SUZANNE, FIGARO,
MARCELINE, BRID'OISON. |
|||
Bartholo, à Figaro.
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BARTHOLO, à Figaro.
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|||
Et cherche à présent qui t'adopte. (Il veut sortir.)
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Et cherche à présent qui t'adopte. (il veut sortir.)
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Marceline, courant prendre Bartholo à bras le corps, le ramène.
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MARCELINE courant prendre Bartholo à bras/le corps, le ramène.
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Arrêtez, docteur, ne sortez pas.
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Arrêtez, Docteur, ne sortez pas.
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Figaro, à part.
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FIGARO, à part.
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Non, tous les sots d'Andalousie sont, je crois, déchaînés contre mon pauvre mariage !
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Non, tous les sots d'Andalousie sont, je crois,
déchaînés contre mon pauvre mariage ! |
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(Suzanne, Bartholo, Marceline, Figaro, Brid'oison.)
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Suzanne.
Bartholo. Marceline. Figaro. Brid'oison. |
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Suzanne, à Bartholo.
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FSUZANNE, à Bartholo.
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Bon petit papa, c'est votre fils.
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Bon petit papa, c'est votre fils.
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Marceline, à Bartholo.
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MARCELINE, à Bartholo.
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De l'esprit, des talents, de la figure.
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De l'esprit, des talens, de la figure.
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Figaro, à Bartholo.
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FIGARO, à Bartholo.
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Et qui ne vous a pas coûté une obole.
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Et qui ne vous a pas coûté une obole.
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Bartholo
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BARTHOLO.
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Et les cent écus qu'il m'a pris ?
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Et les cent écus qu'il m'a pris ?
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Marceline, le caressant.
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MARCELINE, le caressant.
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|||
Nous aurons tant de soin de vous, papa !
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Nous aurons tant de soin de vous, papa !
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Suzanne, le caressant.
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SUZANNE, le caressant.
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|||
Nous vous aimerons tant, petit papa !
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Nous vous aimerons tant, petit papa !
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Bartholo, attendri.
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BARTHOLO, attendri.
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Papa ! bon papa ! petit papa ! voilà que je suis plus bête encore que Monsieur, moi. (Montrant Brid'oison.) Je me laisse aller comme un enfant. (Marceline et Suzanne l'embrassent.) Oh ! non, je n'ai pas dit oui. (Il se retourne.) Qu'est donc devenu Monseigneur ?
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Papa ! bon papa ! petit papa ! voilà que je suis plus
bête encore que Monsieur, moi. (montrant Brid'oison) Je me laisse aller comme un enfant. (Marceline et Suzanne l'embrassent) Oh ! non, je n'ai pas dit oui. (il se retourne) Qu'est donc devenu Monseigneur ? |
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Figaro
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FIGARO.
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Courons le joindre ; arrachons-lui son dernier mot. S'il machinait quelqu'autre intrigue, il faudrait tout recommencer.
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Courons le joindre ; arrachons-lui son dernier mot.
S'il machinait quelqu'autre intrigue, il faudrait tout recommencer. |
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TOUS ENSEMBLE
|
TOUS ENSEMBLE.
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Courons, courons.
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Courons, courons.
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(Ils entraînent Bartholo dehors.)
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(Ils entraînent Bartholo dehors.)
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SCÈNE XX
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SCENE XX.
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Brid’oison, seul.
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BRID'OISON seul.
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Plus bê-ête encore que Monsieur ! On peut se dire à soi-même ces-es sortes de choses-là, mais… I-ils ne sont pas polis du tout dan-ans cet endroit-ci. (Il sort.)
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Plus bê-ête encore que Monsieur ! on peut se dire à
soi-même ces-es sortes de choses-là, mais… i-ils ne sont pas polis du tout dan-ans cet endroit-ci. (il sort.) |
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Fin du troisième acte.
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Fin du troisième Acte.
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